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Ancrée entre le fleuve et le ciel, l’Isle-aux-Grues demeure un lieu idyllique. Au printemps, à l’été et à l’automne, l’île déploie ses charmes et ses couleurs. En hiver, lorsque elle est prisonnière des glaces et drapée de blanc, elle dégage une sérénité qui invite au recueillement. Des milliers de personnes la visitent chaque année. Elles y viennent pour la randonnée pédestre, le vélo, pour l’observation des oiseaux, ou simplement pour la contemplation et le farniente.
Cette île est aussi le paradis des ornithologues. Plus de 210 espèces d’oiseaux y ont été observées, dont certaines inusitées et très rares, tel le râle jaune, qui y repère un environnement favorable à sa reproduction. L’Isle-aux-Grues est l’un des seuls endroits au Québec où on a la chance d’apercevoir cet oiseau. A l’extrémité est de l’île, la grande batture qui relie l’Isle-aux-Grues à l’Ile-aux-Oies constitue un immense marais sauvage, qui est reconnu zone importante pour la conservation des oiseaux. L’endroit est un excellent site d’observation des oiseaux. Au printemps et à l’automne, ce sont des milliers d’oies des neiges qui glissent dans le ciel et s’abattent sur l’île en une tempête de plumes et de cris. Ces oiseaux se nourrissent de scirpe d’Amérique, une plante qui abonde dans les endroits où se croisent les eaux douces et les eaux salées. L’oiseau blanc, qui voyage aller-retour entre la Côte Est américaine et le grand Nord et qui a honoré la ville d’en face du titre de Capitale de l’Oie blanche, atti
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